For the sin of swallowing the sun.

Coureur(s)

Chapitre 2 : Envol

Commentaire de l'auteur.e:
Je vous remercie pour vos follows et favs, et vos reviews adorables ;;A;;

Voici donc le deuxième et dernier chapitre ! -À vrai dire j'aurais dû faire un OS- Avec : encore plus de blessures ! encore plus de sarcasme ! encore plus de disputes ! et, ouiiii, encore plus de Minewt (c'est quand même le but) !

25/01/2023: idem.

Disclaimer : univers blabla personnages blabla James Dashner hein.

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Minho était dans le Labyrinthe. Rien d'étonnant, il y était parti depuis deux heures. En revanche, cela faisait trente minutes qu'il occupait à tourner en rond.

Il regarda le ciel : à vue de nez, il devait être dix-sept heures trente. Minho renifla. Les murs suintaient d'humidité et il faisait frais, le soir tombait. Il s'était montré trop imprudent en prétendant découvrir une nouvelle zone tout seul. À vrai dire, il était parti courir pour se vider la tête, parce que l'atmosphère du Bloc l'oppressait.

Depuis que Ben et lui couraient, les gars se montraient lourds. Comme s'ils pensaient que les deux Coureurs allaient trouver une sortie. Lorsqu'il revenait de sa journée, tous le dévisageaient d'un air implorant mal dissimulé, espérant qu'il ait du neuf à communiquer, et leurs espoirs s'éteignaient lorsqu'il secouait la tête pour mieux se raviver en le voyant repartir.

Minho en avait assez de leur putains de regards, de leur foutue insistance, ils n'avaient qu'à courir eux, pour voir comme c'était "facile" ! Ils comptaient tous sur lui, trop ! Est-ce qu'ils ne pouvaient pas lui foutre la paix jusqu'à ce qu'il ait réellement trouvé quoi que ce soit, en admettant qu'il trouve jamais ce quoi que ce soit ? ... S'il n'avait pas pu oublier ces tocards en courant, il serait certainement devenu fou. Comment cela se faisait-il qu'il ne s'en rende compte qu'à présent qu'il courait sans Newt ?

Et comme de plus en plus souvent à présent, ses pensées voguèrent vers lui. Que faisait-il en ce moment ? Il l'imagina, sûrement en train de couper du bois ou consolider le toit de la Cabane, ses cheveux blonds luisant dans la clarté affaiblissante, éparpillés sur son front froncé sous l'effort, ses yeux noisette concentrés sur la tâche, et son cœur fit un bond.

Il avala sa salive, jura, s'ébroua comme à chaque fois que le désormais Second envahissait son esprit, ce qui arrivait un peu trop souvent ces temps-ci. Mais après tout, il avait juré de ne pas lâcher ce tocard, et ne revenait jamais sur sa parole.

Minho, qui n'aimait pas réfléchir à autre chose lorsque dans le Labyrinthe, s'intéressa sur la direction à prendre. Il ne savait plus d'où il était arrivé pour atteindre ce point surélevé duquel il pouvait actuellement admirer le magnifique sol pavé de cette section inconnue. Regardant vers la droite, il avisa la plateforme voisine reliée à un escalier menant à la terre ferme. Depuis une demi-heure, il hésitait, tournait en rond à la recherche d'un autre passage. En effet, la plateforme n'était-elle pas un peu trop éloignée pour être rejointe en un simple saut ? ... En même temps, il n'allait pas pourrir là en attendant sagement la fermeture des portes. Il jura.

Courir sans s'arrêter, ne jamais regarder en arrière.

Suivant ses propres conseils, Minho inspira profondément, se gaina et se força à fixer un point droit devant : des lierres. C'était jouable.

Il commença à marcher, un pied après l'autre, puis de plus en plus vite, courut, sans quitter son objectif des yeux.

Il s'élança.

Le contact avec la paroi fut rude.

Une onde de choc parcourut tous ses membres, son souffle se coupa, du sang perla même sur son torse, lacéré par les vignes auxquelles il s'était accroché. Jurant entre ses dents, il entreprit de grimper les épines s'enfonçant dans sa chair à chaque mouvement. Il était tombé sur le seul putain de lierre épineux, et l'espérait en plus ne pas être empoisonné. Ahanant, en nage, il parvint au sommet de la plateforme et se laissa tomber comme un sac.

Il resta allongé un moment, se maudissant à voix haute à grand renfort d'insultes, ainsi que -et surtout- ceux qui l'y avaient conduit. Ce tas de tocards... À vrai dire il aurait presque aimé rester dans le Labyrinthe un temps, s'il n'y avait pas eu ces foutus Griffeurs, à l'écart des Blocards et de leur insistance, leur poids écrasant sur ses épaules, qu'il exécrait...

Il se releva à-demi, sous le choc de ce qu'il venait de comprendre, puis se frappa le front du plat de la main. Quel con, mais quel con ! Il lui avait fallu tout ce temps, être bloqué dans le Labyrinthe, à moitié crevé pour réaliser !

Après un instant passé à se traiter de tocard, il avisa ses blessures : à travers sa chemise déchirée apparaissaient de vilains bleus ainsi que quelques coupures, heureusement peu profondes. Son épaule droite, en revanche, bourdonnait d'une douleur sourde et il grimaça en apercevant du coin de l'œil une plaie saignante qui semblait exister seulement pour le faire chier.

Il se sentait exténué, et faillit se laisser à nouveau tomber sur le sol. Mais son regard croisa l'escalier qui lui faisait de l'œil, et l'image de Newt vint s'imposer à lui. Il devait lui dire, à ce tocard, qu'il avait compris contrairement à ce que le blond prétendait, il avait compris et n'allait pas le laisser s'en tirer comme ça.

Respirant bruyamment, Minho parvint à se lever, les jambes tremblantes. Puisant dans ses forces restantes, il se mit à courir.

Il dévala l'escalier quatre à quatre, bifurqua à gauche, puis à droite, revint sur ses pas, emprunta un autre couloir, un second, courant du plus vite qu'il pouvait, ignorant son cœur qui résonnait dans ses blessures, à droite, tout droit, sourd aux protestations de son corps, courir encore, et puis il vit l'entrée, loin et proche, tout au bout de l'allée.

Un sentiment de soulagement intense l'envahit, quand soudain le bruit retentit. Minho accéléra. Il n'allait pas rester bloqué, pas si près de la sortie, pas maintenant !

Ses jambes tricotaient à toute allure, indépendamment de son cerveau, l'instinct du corps primant sur son esprit, d'ailleurs il ne sentait même pas le contact avec le sol, il volait, il fusait vers cette fente lumineuse qui était son salut.

Il était à mi-parcours dans les portes quand celles-ci se resserrèrent davantage, refusa de prêter attention à son corps qui hurlait de fatigue, tendit la main, et chuta tête la première hors du Labyrinthe.

Minho était affalé au sol, inconscient de toute l'agitation autour de lui. Les Blocards se pressaient à ses côtés et l'unique chose qu'il releva, alors que sa poitrine se soulevait à une cadence effrénée, furent les yeux noisette qui se posèrent sur lui après avoir intimé à la foule de le laisser respirer.

Il ferma les paupières, sourit.

« Hé, tocard. J'ai réussi. »

X

Newt était occupé à consolider le toit de la Cabane.

Cela faisait presque deux mois depuis qu'il boitait, et il s'habituait doucement à être resté en vie.

Courir lui manquait toujours, mais il y avait beaucoup à faire au Bloc et ces tâches l'empêchaient de trop y penser. De plus, il avait réussi à surmonter son nouvel handicap en trouvant de quoi palier à certaines situations. C'avait été dur au début, mais grâce à l'aide des autres Blocards, il était parvenu à triompher des difficultés, et même à retrouver le goût de vivre.

Oui, il s'était reproché son acte, son geste égoïste et lâche. Il ne voulait plus jamais refaire une telle connerie.

Comme s'ils avaient tous compris, les Blocards s'étaient faits moins insistants, moins exigeants, moins pesants, Newt respirait mieux.

Il avait été étonné par leur comportement à son égard, mais en était soulagé. Minho, surtout, l'avait surpris. Son ami ne l'avait pas lâché d'une semelle, de peur qu'il ne retente quoi que ce soit, mais il ne s'était en rien montré collant, n'avait pas irrité le blond. Il ne lui avait plus posé de questions quant à son acte, se contentant simplement de rester là, à l'aider, si différent du garçon originellement tranchant qu'il était, et le Second s'était surpris à apprécier une telle sympathie. Il se sentait même un peu... flatté, attendri que le Coureur lui prête autant attention.

Parfois, et à présent plus souvent qu'auparavant, Newt laissait son esprit errer vers lui durant ses corvées, quelle section il pouvait bien explorer aujourd'hui, si Ben s'améliorait, si Minho pensait à lui aussi... Puis il secouait la tête et se concentrait sur sa tâche.

Il était donc à sa charge de réparer le toit, quand il remarqua qu'une cohue de Blocards accourait dans un brouhaha confus autour des portes du Labyrinthe. Le blond réalisa alors que le soir commençait à pointer et que Minho n'était toujours pas revenu. Il se mordit la lèvre et s'empressa jusqu'à l'attroupement.

Et lorsque le grondement condamnateur retentit, il le vit au bout du couloir, essoufflé, tenant à peine debout, les habits en lambeaux, qui se mit à courir à une vitesse folle. Tous retinrent leur souffle tandis qu'il filait à travers les murailles, d'une course désespérée, comme s'il s'accrochait à un unique objectif qui lui donnait la force d'avancer aussi vite.

Ils virent Minho ainsi s'effondrer aux portes qui se refermaient, sauvé. Et alors que les garçons se pressaient autour de son corps étendu, Newt les repoussa, leur ordonnant de le laisser respirer, puis s'agenouilla auprès de lui et soupira de soulagement en l'entendant murmurer un :

« Hé, tocard. J'ai réussi. »

X

Quand Minho se réveilla, il s'étonna du calme qui régnait sous le toit de l'infirmerie.

L'ouverture de l'entrée laissait voir un ciel orangé, comme les premières lueurs de l'aube. Il se demanda quel jour il pouvait bien être, avant de remarquer la certaine immobilité de ses jambes. Encore dans les vapes, il paniqua, et s'il avait trop forcé, s'il s'était déchiré un muscle important, s'il ne pouvait plus jamais marcher, courir ?

Alors qu'il s'agitait, inquiet, un grognement étouffé l'arrêta dans son emportement. Baissant les yeux, son cœur ralentit de soulagement, pour se remettre à battre la chamade en reconnaissant l'origine de ce bruit.

Newt dormait, la tête dans les bras, appuyé sur les jambes du brun. Celui-ci soupira doucement.

Les cheveux dorés du garçon chatouillaient ses épaules et caressaient sa nuque, luisant dans la clarté du matin, lui conférant un air si paisible et serein... Il dormait, et Minho se figura que, peut-être, le Second l'avait veillé le temps qu'il se réveille.

Hésitant, il tendit la main et effleura tendrement la chevelure du dormeur, comme fasciné. Les mèches étaient douces sous ses doigts, et il réalisait mal ce qu'il faisait. Ce n'était pas grand chose, et puis Newt dormait... Au même moment, il remarqua que les deux yeux auparavant clos le fixaient désormais de toute leur profondeur noisette, ronds comme des soucoupes.

Newt se racla la gorge et le Coureur retira sa main prestement, tentant de se donner une contenance :

« Je me demandais quand tu allais finalement te réveiller, tocard.
- C'est plutôt à moi de dire ça ! répliqua le blond, n'y croyant pas une seule seconde.
- Allez, j'suis sûr que t'exagères...
- Tu as dormi deux jours entiers, j'ai compté.
- Et toi au lieu de laisser les méd-jacks bosser, t'es resté là, hein... fit-il mine de critiquer tout en constatant bel et bien la mobilité de ses jambes.
- Voyons, tu tiens tellement à moi, je n'allais pas te laisser seul... se moqua l'autre.
- Alors là... Avoue plutôt que tu ne voulais pas me quitter !
- À l'instant j'aurais parié le contraire...
- Oh, ta gueule.
- C'est ta réponse à tout, ça.
- Tocard.
- Rappelle-moi qui est allé courir tout seul jusqu'au soir comme un idiot et que j'ai veillé dans ma plus grande mansuétude ?
- ... Merci, Newt. Grommela finalement Minho, à la grande surprise de l'autre qui se fendit d'un sourire.
- De rien, tocard.

Puis, après un regard noir de son ami, Newt haussa un sourcil sardonique avant de se retourner pour attraper quelque chose que le brun ne pouvait pas voir.

- Je sais que tu aimes les expériences, mais là c'était un peu trop... Tu aurais dû te voir ! Couvert d'égratignures, tenant à peine debout, les vêtements déchirés... On aurait dit que tu avais roulé une pelle à un Griffeur !
- Merde, je me croyais très sexy dans ma chemise déchirée !
- Oh, mais qui a dit que tu ne l'étais pas... ? argua-t-il en revenant vers lui et repoussant son drap.
- Eh, je me sais irrésistible, mais du calme !

Le blond leva les yeux au ciel et fit claquer sa langue avant de désigner le nombre de compresses et rouleaux de gaze qu'il avait déposés sur le lit.

- Rêve pas trop, beau gosse. Je vais juste changer les bandages que Jeff a eu le professionnalisme de faire alors que tu comatais comme un bienheureux.
- Oh.
- Tu t'attendais à autre chose ?
- Éventuellement une jolie infirmière...
- Désolé, on a pas ça en stock. Va falloir te contenter de moi.
- Je suppose que survivrai. »

C'est ainsi que Minho se retrouva à s'interroger sur sa situation tandis que Newt entourait et serrait ses bras de bandelettes stériles. Les doigts du Second couraient sur sa peau, vérifiant l'élasticité et le bon maintien de la bande, ainsi que l'état des blessures -il supposa qu'on avait dû les désinfecter durant son sommeil- avec un sérieux presque chirurgical qui l'impressionnait.

Enfin, jusqu'à ce que son infirmière personnelle n'atteigne son épaule droite et ne retire l'ancien pansement, lui arrachant une grimace de douleur.

« Désolé ! s'excusa le blond et ses doigts froids effleurèrent la zone alentour. Ouh là, c'est pas joli à voir...
- C'est ce qu'on gagne dans le Labyrinthe...
- Je sais. Je te rappelle que jusqu'à récemment j'y allais moi aussi.

Son visage et son ton se durcirent, et Minho se traita d'idiot.

- Newt... il lui saisit le poignet et les doigts du garçon s'écrasèrent sur sa peau.
- C'est bon, oublie. Grommela ce dernier en baissant les yeux.
- Justement, non. J'ai jamais oublié. J'y ai pensé tout le temps.
- Désolé de gâcher ta course avec mes problèmes, hein !
- Mais Newt, bordel, tu comprends pas ! J'ai pensé à toi tout le temps, et j'ai compris !
- Qu'est-ce que t'as compris ? siffla-t-il.
- Je sais pourquoi t'as fait ça ! éclata Minho. Parce que ces tocards plaçaient tous leurs espoirs sur toi tout le temps, tu prenais tout sur toi, tu en avais marre, tu ne pouvais plus !

- ... Bravo, mais ça ne sert à rien maintenant ; lâcha son interlocuteur, tristement sarcastique.
- Bordel, Newt ! Je l'ai compris, mais ce qui m'a donné les putains de tripes de sortir alors que j'étais lessivé, c'est parce que j'ai compris pourquoi je ne l'avais jamais ressenti avant ! C'est parce que tu courais avec moi ! Ça et seulement ça ! explosa le Coureur.
- Et alors, qu'est-ce que ça peut faire, hein ? Aux dernières nouvelles, je ne cours plus ! répliqua hargneusement Newt en voulant dégager son poignet, mais il fut retenu.
- Ça fait que ; répondit Minho en le tenant fermement, j'aurais dû faire pour toi ce que tu as fait pour moi tout à l'heure : te maintenir loin de ces tocards. C'est pour ça que je ferai tout pour que tu coures.

Un silence accueillit ses paroles et il vit le garçon trembler, retirer sa main, puis éclater de rire.

- Tu te fous de moi ? s'indigna-t-il.
- Pardon, pardon ; s'excusa le blond en tentant de dissimuler un sourire. J'apprécie vraiment que tu veuilles me remonter le moral.
- Si tu ne veux pas de mon aide, alors je peux très bien me casser ; lâcha-t-il, vexé.
- Attends. dit le Second en retrouvant un air sérieux. Tu parlais vraiment sérieusement ?
- Bien sûr. Et je n'aime pas beaucoup que tu ne me croies pas.
- ...C'est impossible, Minho.
- Bordel, Newt ! Comment tu peux dire ça sans avoir essayé ?
- J'ai essayé, figure-toi ! Des jours, et des jours ! s'emporta Newt.
- Pas assez, apparemment !
- Comment oses-tu dire ça ?! Tu n'as aucune idée de ce que c'est !
- Et toi tu n'as aucune idée de ce que c'est que de courir seul !
- Si tu veux mon avis ça doit moins faire mal !
- J'en veux pas de ton avis, tocard !
- Mais bordel, ce que tu peux être égoïste ! éclata-il en s'avançant vers Minho.
- Tu t'es vu ? répliqua furieusement celui-ci.
- Pourquoi y attaches-tu autant d'importance, hein ? fulmina le blond tout près de lui.
- Et toi, pourquoi ça ne te fait rien ? siffla-t-il sans reculer.
- Ça ne me fait pas "rien" ! Mais je doute que tu penses à la même chose que moi ! s'écria l'autre en appuyant une main sur son torse.
- Putain, mais qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? explosa le brun en se rapprochant. Je veux que tu coures, parce que je supporte pas de te voir le regretter, parce que je veux encore courir avec toi, parce que je veux être avec toi, bordel !
- Eh bien moi aussi ! » explosa Newt avant de l'embrasser.

Et aucun des deux ne savaient comment ils en étaient arrivés là, peut-être dès que Minho avait ouvert la bouche, comment ils avaient arrêter de s'engueuler pour s'embrasser, peut-être dès que Newt l'avait effleuré, mais le fait était là : ils s'embrassaient, la main de Newt crochetant la nuque de Minho, les doigts de Minho dans les cheveux de Newt, lèvres contre lèvres, peau contre peau, souffles mêlés, dans une étreinte aussi hésitante que brûlante, qui disait le mieux du monde ce qu'ils n'avaient jamais pu se dire.

Newt s'appuya davantage contre lui, le poussa un peu plus en arrière, et Minho passa les bras autour de sa taille, l'attirant davantage à lui, leur corps brûlants s'alimentant au feu de l'autre, un contact brutal mais doux, qui rendait toute parole inutile.

Puis ils se séparèrent enfin, le souffle court, parcourus de délicieux frissons électriques, les yeux noisette ancrés dans ceux onyx, et Minho murmura :

« Maintenant, t'as plus le droit de renoncer.
- Ça tombe bien, je n'en ai plus l'intention. »

X

Newt se détourna du garçon pour lui désigner un Blocard assis près du feu de camp qui lui adressa un sourire.

« Tu vois, lui ? C'est un Coureur. »

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Commentaire de l'auteur.e:
Mouhaha j'ai remanié le moment sacré des fans de Newtmas pour en faire du Minewt mouahaha je suis sans vergogne. Nan, sérieusement, me tuez pas.

À vrai dire, si j'avais fait un truc angst, j'aurais terminé par :
Thomas : Vous avez déjà essayé de grimper le long des murs ?
Newt : Essayé...
Ce truc est une bombe lacrymogène à retardement ;_; (et si vous avez pas compris je peux plus rien pour vous)

Maaaais j'ai fait du fluff xD Du coup j'espère que cette fin vous convient ! Pour une raison inconnue, j'adore faire en sorte que Minho et Newt s'engueulent, les deux génies du sarcasme qui finissent dans les bras l'un de l'autre c'est juste awwww. En parlant de sarcasme, c'était tellemeeeent bien d'écrire leurs dialogues !

J'espère que vous avez aimé aussi, et que vous continuerez à shipper le Minewt avec toute votre âme \o/

[Chapitre 1 : Chute Libre | 2014-2015 | the maze runner ]

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